Sans même y être jamais allé, chacun a en tête une image de New York. L’effervescence de Time Square, l’Empire State building, la trouée de verdure de Central Park au milieu des grattes-ciel…
Mégapole la plus peuplée des Etats-Unis et vitrine bouillonnante du rêve américain, elle fait partie de ces villes dont le magnétisme nourrit notre imaginaire collectif.
Pour en saisir tout e la démesure lors d’une première visite, le mieux est de prendre du recul, et de s’embarquer sur l’un des ferrys qui relient gratuitement le sud de Manhattan à Staten Island? Depuis les eaux de l’Upper Bay, la vue sur la skyline du centre-ville est spectaculaire. A droite, le pont de Brooklyn. Au centre, les gratte-ciel emblématiques de New York, et les nouveaux édifices destinés à combler le vide laissé par l’effondrement des Tours jumelles.
Depuis le bastingage tribord, on admire également de près la statue de la Liberté. Mais pour monter à l’intérieur du monument, il faut emprunter l’un des nombreux bateaux qui font d’abord escale sur l’île voisine d’Ellis Island, par où transitèrent des millions d’immigrants. Outre le bâtiment principal transformé en musée, on peut visiter les anciens hôpitaux de l’île.
Autre moyen pour saisir le gigantisme new-yorkais: prendre de la hauteur avec le plus vertigineux des points d’observation au 102e étage de la WTC One, l’une des tours du nouveau World Trade Center. A 380 mètres de haut, la Grosse Pomme apparaît immense, tentaculaire. On comprend qu’on ne peut la réduire à l’île centrale de Manhattan, et que quatre autres « borough » (arrondissements) restent à explorer.
A commencer par Brooklyn, avec son ambiance de village, ses restaurants de charme et ses marchés fermiers qui ont fleuri ses dernières années. Et pourquoi pas le Bronx, qui s’est ouvert depuis quelques années aux touristes? Ou les rues cosmopolites du Queens qui bruissent de plus de 170 langues et dialectes.
New York n’ a rien perdu de sa capacité à sans cesse se réinventer.
- Quand partir ? Toutes les saisons ont leur charme à New York. Une magie particulière s’empare de la ville au moment des fêtes de fin d’année. Central Park est magnifique au printemps, et un doux farniente règne en été.
- A savoir : impossible d’imaginer New York sans ses taxis. A Manhattan, on en trouvera partout même si pendant les « rush hours » , 16-18 heures, il faut jouer des coudes pour en arrêter un.