Aruba, l’île dorée des Hollandais

Avec une température constante de 30°C et le taux d’ensoleillement le plus important des Caraïbes, les plages sont ici un appel au farniente.

Ancrée à l’extrémité sud-ouest des Petites Antilles, juste au large des côtes vénézuéliennes, Aruba, ce confetti de 193 km², a d’abord reçu un nom bien peu attractif : « Isla inutilia », l’Île inutile. les explorateurs espagnols la baptisèrent ainsi au début du XVIe siècle, frustrés de n’y avoir trouvé aucune trace d’or. Ils avaient mal cherché, car les Hollandais, nouveaux maîtres des lieux un siècle plus tard, y dénichèrent des pépites, ce qui ouvrit une période d’intense prospérité.

Aujourd’hui, les mines ont fermé, et la première ressource d’Aruba est le tourisme. Ce territoire autonome, quoique toujours rattaché au royaume des Pays-Bas, a de sérieux atouts en la matière, à commencer par ses longs cordons de sable opalin frangés d’une mer turquoise. Il jouit surtout du taux d’ensoleillement le plus important de toutes les Caraïbes: la température y flirte en permanence avec les 30°C, et la pluie ne tombe ici qu’un mois par an.

L’aéroport international est connecté aux grandes villes américaines, ainsi qu’à Londres et à Amsterdam. De là on rejoint Oranjestad, la capitale où des dizaines de bars et de boutiques se disputent les vacanciers. Le plus dur sera ensuite de choisir une plage pour poser sa serviette, tant on a l’embarras du choix.

Sur la pointe sud, Baby Beach et ses eaux peu profondes sont idéales pour le snorkeling. A l’ouest, Eagle Beach est la plus photogénique, avec ses arbres dividis aux troncs noueux. Les amateurs de glisse eux, préféreront la côte venteuse de Bachelor’s Beach. De quoi dorer ses vacances et , pourquoi pas, apprendre quelques rudiments de papamiento, le dialecte local.

Conseils aux voyageurs

  • Quand partir ? Il peut pleuvoir un peu en octobre. Le reste de l’année, c’est grand soleil. Attention aux affluences de touristes pendant la haute saison – de janvier à mars.
  • A voir : les peintures rupestres amérindiennes de la grotte de Fontaine dans le parc national d’Arikok.
  • A savoir : l’île ne fait que 30 kilomètres dans sa plus grande longueur. Pour faire le tour de ses plages, pensez à louer un sccoter.

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