Figurant parmi les destinations les moins connues d’Asie, l’Ouzbékistan a de quoi satisfaire les amoureux d’aventure et de découverte. Ce pays est surtout réputé pour la Route de la Soie. Il possède un patrimoine artistique et culturel fabuleux. Il est soumis à un climat continental, dont les températures varient d’une région à une autre avec une amplitude thermique qui peut atteindre les 20° C.
Sur les reliefs, la pluie tombe en abondance, essentiellement entre mars et avril et entre octobre et novembre. En plaine, le climat est favorable de mai au début de juin et de septembre au début d’octobre. En été, la température peut s’élever jusqu’à plus de 40° C. En hiver, le froid règne de Noël à mi-février. Ainsi, il est nécessaire de bien choisir son séjour selon le moment de l’année. Pour le trekking en montagne, la période idéale est de juillet à août. À noter qu’en cette saison, il peut y avoir de la neige sur les cols.
Admirer les curiosités historiques d’Ouzbékistan
Lors de leur circuit Ouzbékistan, les routards pourront, entre autres, découvrir les richesses culturelles et architecturales du pays. Ils auront le choix entre 3 destinations à couper le souffle. Khiva, cette ville-musée constitue l’un des hauts lieux touristiques d’Ouzbékistan. Elle est située à l’ouest de la contrée, à seulement 35 km de l’aéroport d’Ourgentch. Selon la légende, elle a été créée par Sem, le fils de Noé. Les archéologues datent sa fondation au IIIe siècle av. J.-C.
Quant à sa structure, Khiva est divisée en 2 cités, à savoir Itchan-Kala et Ditchan Kala. La première est également connue sous le nom de « ville intérieure ». Elle est occupée par 1 500 habitants. Elle est entourée de murailles de fortification avec 4 portes. Parmi les édifices que les bourlingueurs pourront découvrir à Khiva, on compte les mausolées de Pahlavon Mahmud et de Sayid All-Uddin. Ces vestiges historiques forment les plus anciens monuments de la ville. Ils datent du XIVe siècle.
Khiva, une ville d’artisanat
À part ses vestiges historiques, Khiva est connu pour son artisanat. Sur les lieux, les globe-trotters trouveront des sculptures en bois. La plupart de ces dernières sont construites avec des bois d’orme. Pour mieux conserver la surface de ces chefs-d’œuvre, les maîtres sculpteurs utilisent de l’huile de coton et de lin. Outre la sculpture, le tissu fait également partie intégrante de l’artisanat ouzbek.
Dans la madrasa d’Islam Khodja, les bourlingueurs verront des tampons en bois, servant à imprimer des tissus. Ils y auront aussi l’occasion d’admirer des costumes ouzbeks traditionnels faits de tissu « adras ». Celui-ci est un mélange de soi et de coton. Quant aux tissus « atlas », ils possèdent des motifs « comme un arc-en-ciel sur l’eau ». À Khiva, les routards trouveront de petits chaussons en laine qui sont tricotés à la main par les dames de la ville. Il y en a de toutes les couleurs et pour toutes les tailles.