Classée en 2014 parmi les cinq villes où il fait bon vivre, la métropole varie avec bonheur modernisme et écologie.
Peu connue des Français qui lui préfèrent Québec, Vancouver offre un double visage. Côté pile, c’est une ville hérissée de gratte-ciel futuristes qui lui ont valu le surnom de « Cité de verre » et en ont fait l’agglomération la plus peuplée de l’Ouest canadien – plus de 2 millions d’habitants . Côté face, voici une métropole verte, fière de son cadre naturel unique, entre les cimes de la chaîne côtière et le détroit de Géorgie. Ses résidents cultivent un goût immodéré pour les activités en plein air. Ils pagaient en été près des baleines, glissent en hiver sur les domaines skiables tout proches, et roulent à vélo toute l’année.
Pour être en accord avec eux, visitez Vancouver en commençant par ses jardins. En premier lieu, le Stanley Park, oasis de 400 hectares dont les cèdres et sapins centenaires veillent sur le plus grand aquarium du pays (9 000 mètres carrés). De là, le Skytrain, le métro aérien, conduit aux espaces botaniques de Queen Elisabeth Park et Nitobe Garden, ainsi qu’à de jolies plages de sable fin, telles Jericho Beach ou Sunset Beach. Près de celle-ci, Downtown, le cœur de la cité moderne, aligne ses boutiques et restaurants chics autour du quartier d’affaires.
Vancouver doit à cette union réussie du confort citadin et de l’écologie de figurer à nouveau, en 2014, au top 5 des villes où il fait bon vivre, établi par le magazine britannique « The Economist ».
Conseils aux visiteurs :
- Quand partir ? En mai-juin, ou en septembre-octobre, afin d’éviter les foules estivales.
- A savoir : n’oubliez pas votre parapluie et vos vêtements imperméables ! Les précipitations sont fréquentes toute l’année à Vancouver, les montagnes à l’est bloquant juste au-dessus de la ville les nuages venus du Pacifique.